Aujourd’hui, nous rencontrons Thomas, qui fait partie de l’équipe de l’équipe tech depuis un peu plus de 11 mois. Il s’occupe notamment du site web, de l’API et de l’app mobile. Thomas, c’est le sportif de Motto, féru de vélo. Alors si vous voulez apprendre à construire un vélo, découvrir les plus belles balades de France et bénéficier de ses super conseils pour affronter le boulevard Magenta — découvrez notre interview !
Pourquoi Motto ?
Le produit est vraiment sympa. Pour une fois, il y a une véritable dimension physique et concrète. Souvent, dans la tech, on développe des produits software, dans le cloud.
Avec Motto, j’ai l’occasion unique d’allier la tech avec le monde physique, tout en retrouvant un produit que j’aime beaucoup : le vélo.
C’est donc une combinaison de plusieurs facteurs qui ont fait que j’ai rejoint l’aventure Motto.
Est-ce que tu peux me parler un peu de ta relation avec le vélo ?
Je fais du vélo depuis de nombreuses années. Cela fait 6 ans que j’habite à Paris. Lorsque je suis arrivé, je n’utilisais pas forcément le vélo.
Puis au bout de 2-3 ans, je me suis acheté un vélo. Je n’en pouvais plus de galérer avec les transports en commun. Dès que je l’ai essayé, je l’ai adopté. Il faut savoir aussi que je n’ai pas de permis, donc je ne peux pas prendre la voiture. Le vélo pour moi est synonyme de liberté.
Je peux aller partout où je veux, sans trop me poser de questions. À Paris, c’est vraiment le moyen de locomotion idéal !
Tu utilises un vélo personnel ?
Oui, c’est un vélo personnel. Au début, j’avais un vieux vélo que je me suis fait voler dans la cour de mon immeuble. J’étais dégoûté. Mais cela m’a poussé à m’acheter un meilleur vélo.
Il est fin, léger et roule partout — donc c’est parfait. J’ai récemment construit un deuxième vélo, un vélo de course. Celui-ci, je l’utilise plus pour les sorties, le week-end et lors des vacances. J’ai acheté toutes les pièces détachées neuves pour monter mon propre vélo.
C’est grisant de choisir ses propres composants pour monter son vélo rêvé. Je voulais vraiment créer un vélo unique, impossible à trouver dans le commerce.
Utilises-tu un vélo électrique ?
Je n’en avais pas vraiment fait avant Motto. J’avais dû utiliser 2 ou 3 fois un Vélib électrique pour tester, mais pas plus que cela.
J’ai commencé à rouler plus régulièrement avec un vélo électrique chez Motto. Ce n’est pas la même chose que le vélo mécanique, mais j’aime bien aussi.
En fait, j’aime beaucoup le côté sportif dans le vélo traditionnel. J’aime faire l’effort de pédaler sur des longues distances. Le vélo électrique est surtout pratique pour arriver au travail sans transpirer. J’habite dans le 18e, et il y a des montées un peu raides. Pour ne pas se fatiguer du tout, le vélo électrique est très pratique.
Quel est ton trajet quotidien ?
Je vais tous les jours du 18e au Marais. Le trajet est très rapide — en 15 minutes à peine, c’est bouclé.
Seul hic, il faut prendre le boulevard Magenta, aka la piste la plus dangereuse de Paris. Cette piste n’est plus du tout adaptée à l’usage d’aujourd’hui. Il y a beaucoup trop de vélos, et très peu de place.
Ce qui me fait le plus peur — ce sont les voitures, collées à la piste cyclable. Il suffit qu’une personne ouvre la portière, pour que le cycliste soit éjecté.
Mais bon, je la prends tous les jours et je suis toujours en vie.
Est-ce que tu as un conseil justement pour bien prendre cette piste ?
Parfois, c’est plus sûr d’aller sur la route que de rester sur la piste cyclable.
Après, je comprends que cela ne puisse pas convenir à tout le monde. Il y a des gens qui ont peur de rouler au milieu des voitures, mais au moins le trafic avance plus vite et il y a moins d’aléas.
Quelle est ta piste préférée dans Paris ?
J’aime bien rouler sur le boulevard Voltaire, jusqu’à Nation. Cette piste cyclable est bien séparée de la route.
J’aime bien aussi les pistes plus proches de la nature — comme celle du bois de Vincennes. C’est très sympa de rouler là-bas.
Enfin, rouler à Longchamp est vraiment agréable aussi. C’est vraiment une activité de cycliste : venir à Longchamp, faire la boucle de 3,6 km, en peloton avec plein d’autres cyclistes. C’est très sympa pour le côté sportif, pour la performance physique.
Tu fais souvent des balades à vélo, en plus de tes trajets quotidiens ?
Oui, j’aime bien faire de longues balades à vélo avec des amis et des collègues, surtout le week-end.
On fait généralement des balades de 3 heures. J’adore le chemin à vélo qui longe le canal de l’Ourcq, sort de paris et passe par Aulnay-sous-Bois. Une fois, on est même allé jusqu’à Meaux en suivant cette piste cyclable.
Depuis que j’ai construit mon nouveau vélo, je peux également faire des week-ends entiers à vélo, en allant plus loin — à Alençon ou encore au mont Saint-Michel.
Comment se passe le trajet en train avec des vélos ?
Le trajet en train avec un vélo, c’est encore une source de stress. Malheureusement, les infrastructures ferroviaires ne sont pas encore suffisamment adaptées aux vélos.
Une fois, nous étions au moins 20 à avoir des vélos dans le train. Mais il n’y avait que 6 places pour les vélos dans le TER. C’était un peu galère.
Peux-tu nous partager un souvenir marquant à vélo ?
Un de mes meilleurs souvenirs, c’était justement ce voyage jusqu’au mont Saint-Michel. On est passé par la Véloscénie.
C’est une piste cyclable qui traverse toute une partie de la France. Cette piste est vraiment super sympa parce qu’on se retrouve avec de longues lignes droites à perte de vue sous les arbres. C’est très beau.
Le moment phare : Apercevoir au loin le mont Saint-Michel en tout petit.
Et un souvenir négatif ?
C’était plus à Paris et c’était justement sur la fameuse piste Magenta. C’était un jour de pluie. Quelqu’un qui s’était mis à piler sur une piste cyclable pour laisser passer un piéton. Or, il pleuvait, le sol était glissant et nous étions tous collés. Du coup, nous nous sommes tous rentrés dedans. Heureusement, il n’y a pas eu de dégât, mais j’ai eu vraiment peur.
En fait, sur cette piste, il faut être très concentré pour ne pas commettre d’erreur, et bien prendre le temps d’analyser tous les piétons qui marchent. Il faut également faire attention aux voitures, qui tournent sans regarder et coupent la route.
Est-ce que tu utilises des accessoires sur ton vélo ?
Oui, j’ai des lumières sur mon vélo, des petites lumières que je peux enlever et recharger en USB, c’est assez pratique. J’ai également une sorte de garde-boue qui se fixe à l’arrière de la selle.
Cela m’est arrivé aussi d’avoir une pochette pour mettre le téléphone à l’avant. Quand je vais dans des endroits que je ne connais pas trop, cela me permet d’avoir un GPS à portée de main. Je suis également pas mal équipé avec des cuissards, des coupe-vents, des bidons… Enfin les trucs de cycliste, quoi !
Un mot pour encourager quelqu’un à se mettre au vélo ?
Je pense qu’il faut vraiment se lancer. Mais se lancer, c’est adopter le vélo à vie !
Au début, j’étais un peu fainéant. Je m’étais dit que faire du vélo à Paris était trop dangereux. C’est ce que beaucoup pensent. En vrai, je suis convaincu qu’il suffit juste de faire attention et de respecter le code de la route.
Par contre, la fièvre du vélo existe vraiment. Depuis que j’ai commencé, je ne peux plus m’arrêter. L’expérience est géniale et je ne regrette rien !
Un dernier mot ?
Mon expérience de construction de vélo était très intéressante. J’ai vraiment compris comment un vélo fonctionnait.
Cela m’a même été utile pour le travail que je fais chez Motto. Je discute de plus en plus avec notre designer Ugo. J’aime bien comprendre les choix qu’il fait pour le vélo et partager mes idées.
Préparez-vous d’ailleurs, Motto prépare de nouvelles surprises et je vous promets, ça sera dingue !